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Étude sur le Moringa au Burkina Faso

Étude réalisée par l’ONG ARFA (Association pour la Recherche et la Formation en Agro-écologie)

Adélaïde DOAMBA, Claude Arsène SAVADOGO

Avec la contribution financière du Conseil Général du GARD
 

Le Burkina Faso comme la plupart des pays sahéliens est confronté à des problèmes de crise alimentaire. L’autosuffisance alimentaire est un objectif toujours poursuivi par le gouvernement burkinabé. Si l’atteinte de cette autosuffisance alimentaire vise la satisfaction quantitative des besoins journaliers alimentaires des populations, elle ne garantit nullement la qualité nutritionnelle des aliments consommés par ces dernières. C’est ainsi que la malnutrition constitue toujours un problème de santé dans le pays des hommes intègres.


 Pour vaincre ce mal qui frappe surtout les enfants, l’utilisation de compléments alimentaires a été retenue comme solution et le  Moringa oleifera encore appelé « Arbre du paradis » dans plusieurs langues  du Burkina1, comme l’alternative efficace et durable à la lutte contre la malnutrition à cause de sa forte valeur nutritive.


Les vertus thérapeutiques, la forte valeur nutritionnelle, et la facilité avec laquelle  le  Moringa oleifera peut être produit sont autant de facteurs qui ont poussé plusieurs ASI françaises intervenant au Burkina Faso à s’intéresser à la promotion de cet arbre. C’est pour cette raison que, l’association MICROFEL basée à St Gilles en France, en partenariat avec l’ONG ARFA basée à Fada N’Gourma au Burkina Faso, ont pris l’initiative  de mener cette étude afin d’identifier et de caractériser  quelques sites   de production de  Moringa oleifera  au Burkina  Faso2  afin de trouver les moyens  et  mesures   pour  améliorer quantitativement et qualitative la production. Mais surtout pour en encourager la consommation par les ménages. des familles.

Contexte/justification

L’association MICROFEL contribue, avec plusieurs ASI françaises au développement de la culture du Moringa oleifera au Burkina Faso, afin de permettre aux populations urbaines et rurales d’améliorer leur alimentation.


Les ASI en question, constituée en association CASE Burkina3, ont favorisé la plantation de cet arbre selon des modalités diverses. Trois d’entre elles en particulier (Solidarité Ardèche Burkina, Res Publica et Terre des enfants du Gard,) ont œuvré dans ce sens dans les Départements de Garango, du Gourma, de Nanoro et Nouna respectivement.


D’autres associations, hors le collectif sus-cité (APSERN à Léo, Fondation Dreyer à Dano, AZN à Guié), ont été associées et visitées pour compléter l’étude.

Objectifs de l’étude

  1.  Identifier et caractériser les principaux sites concernés, selon un protocole uniforme,

  2. Faire une analyse complémentaire permettant d’approfondir les connaissances sur les conditions actuelles et potentielles de commercialisation des feuilles et des poudres,

  3. Organiser une rencontre entre ces différents acteurs permettant de rendre compte des informations recueillies et d’en tirer des leçons.

Résultats attendus

  1. Une meilleure organisation des acteurs de cette activité

  2. Une identification des circuits potentiels de commercialisation

  3. Une Augmentation qualitative et quantitative de la production et du revenu des producteurs

  4. Une  meilleure connaissance et  adoption du  produit  par  les  ménages pour l’amélioration de la nutrition des familles.

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